
Lafont Rochet - 1990
Il y a dans ce Lafon-Rochet 1990 quelque chose de profondément enraciné. Une densité calme, patinée par les années, qui ne cherche pas l’éclat, mais impose le respect. À l’ouverture, le vin s’exprime par touches douces : cuir lisse, boîte à cigares, humus, prune noire. Puis, lentement, la respiration du verre laisse remonter les souvenirs du fruit : une cerise noire confite, un soupçon de cassis, quelques baies sauvages fanées.
En bouche, le vin avance comme une silhouette pleine de mémoire : tanins fondus, texture soyeuse, acidité discrète mais présente, qui porte le vin sans jamais le brusquer. On y sent la main d’un millésime solaire, généreux, mais désormais apaisé. Une pointe de truffe, un écho de réglisse, une touche de thé noir viennent enrichir la palette. Rien n’est figé, tout se nuance.
1990 fut une grande année à Bordeaux — chaude, précoce, mais équilibrée. Et à Saint-Estèphe, cette puissance s’est traduite par des vins solides, bâtis pour durer, avec une fraîcheur inattendue. Ce Lafon-Rochet en est le reflet fidèle : une œuvre tranquille, faite pour les amateurs de profondeur, de tannins assouplis par le temps, et de complexité discrète. Un vin comme une voix grave : posée, vibrante, indélébile.
Il y a dans ce Lafon-Rochet 1990 quelque chose de profondément enraciné. Une densité calme, patinée par les années, qui ne cherche pas l’éclat, mais impose le respect. À l’ouverture, le vin s’exprime par touches douces : cuir lisse, boîte à cigares, humus, prune noire. Puis, lentement, la respiration du verre laisse remonter les souvenirs du fruit : une cerise noire confite, un soupçon de cassis, quelques baies sauvages fanées.
En bouche, le vin avance comme une silhouette pleine de mémoire : tanins fondus, texture soyeuse, acidité discrète mais présente, qui porte le vin sans jamais le brusquer. On y sent la main d’un millésime solaire, généreux, mais désormais apaisé. Une pointe de truffe, un écho de réglisse, une touche de thé noir viennent enrichir la palette. Rien n’est figé, tout se nuance.
1990 fut une grande année à Bordeaux — chaude, précoce, mais équilibrée. Et à Saint-Estèphe, cette puissance s’est traduite par des vins solides, bâtis pour durer, avec une fraîcheur inattendue. Ce Lafon-Rochet en est le reflet fidèle : une œuvre tranquille, faite pour les amateurs de profondeur, de tannins assouplis par le temps, et de complexité discrète. Un vin comme une voix grave : posée, vibrante, indélébile.